
Au cours de ces vingt dernières années, s’est produit une accélération de l’aménagement touristique en vallée du Louron. On peut parler d’un bouleversement historique sur le plan social, culturel, économique et environnemental.
Le développement touristique est devenu le fondement du modèle de développement local. Et si l’on peut se réjouir des services et des ressources que nous apporte ce modèle de développement, il est également nécessaire de mesurer les conséquences et les répercussions sur le cadre de vie (au sens large) et sur l’environnement que nous aurons à transmettre. Chaque habitant aura ici, une lecture différente ou complémentaire, riche d’enseignements.
Dans ce sens et qui plus est dans la situation d’urgence de notre planète, n’est-il pas temps pour le Louron de faire une pause, de prendre du recul… pour réfléchir et agir ensemble vers la construction d’un avenir mieux choisi et partagé ?
Tel est l’esprit que nous souhaitons donner à notre association.
Interrogés par les choix et l’impact des projets d’aménagements touristiques sur le cadre de vie et sur l’environnement de la vallée du Louron, constatant un manque d’information et de concertation avec la population, et désirant s’engager constructivement pour un avenir mieux choisi et partagé…. Il est décidé de la constitution d’une association loi 1901….
Cette association a pour but :
Et pour ce faire, elle propose :
« Pour pallier l’augmentation des coûts des énergies fossiles, le Syndicat des propriétaires fonciers décide la production de granulés bois sur le plateau de Lannemezan
Le coût de la construction de l’usine de production de granulés de bois est estimé à environ 10 millions d’euros. Son financement sera assuré à hauteur de 25 % par les propriétaires forestiers, à 25 % par des subventions et à 50 % par un prêt bancaire. L’usine devrait employer entre 18 et 22 salariés pour une production annuelle de 18.500 tonnes de granulés. »
Nous avons tous constaté lors de nos ballades dans nos montagnes louronnaises, ces forêts envahissantes suite à la disparition des cultures traditionnelles. Pourquoi cette usine providentielle ne pourraient elle pas être l’occasion de revaloriser nos forêts, en créant des emplois pour la récolte de cette richesse inexploitée dans notre vallée?
France Télécom-Orange a signé avec les collectivités une convention pour le déploiement de la fibre optique dans les Vosges et principalement dans les villes d’Epinal et Saint-Dié. C’est dans le cadre de l’AMII qu’Orange a dévoilé ses intentions pour fibrer les villes d’Epinal et Saint-Dié. L’AMII (Appel à manifestations d’intentions d’investissement), représente l’avantage pour les collectivités de connaître les zones qui ne nécessiteront pas de subventions.

Afin de faciliter l’accès à l’ADSL (internet haut débit) à tous, le Conseil Général 65 à financé le WiMAX dans le département et en particulier dans la vallée du Louron : Un investissement pharaonique, totalement inutile avec sa bande passante maximum de 2 Mb/s n’apportant aucune plus value par rapport au réseau Orange si ce n’est un prix plus élevé avec des prestations moindres.
Seul intérêt et pas des moindre pour Bouygues Télécom, les supports du WiMAX financés par nos impôts lui serviront à accrocher à bon compte ses antennes 4G, l’internet haut débit des téléphones mobiles !
Qui roulait pour Bouygues au CG lors du choix ?
La solution moderne et d’avenir, c’était d’utiliser la fibre optique permettant l’ADSL à très haut débit (jusqu’à plus de 100 méga) qui existe entre Lannemezan et la station de ski de Piau Engaly, en la prolongeant dans la Vallée du Louron. Le coût aurait été plus élevé que le WiMAX, mais beaucoup plus judicieux et un sacré investissement pour l’avenir, permettant une vraie concurrence avec la venue de plusieurs opérateurs!
Avantages de la fibre optique avec sa bande passante très élevée :
Avec la fibre optique dans la Vallée du Louron et son attrayant cadre de vie, on aurait pu espérer voir venir s’installer des gens travaillant avec internet (voire des entreprises), comme cela se concrétise dans le Puy de Dôme. Mais évidemment dans le Louron seul compte le développement basé sur le tourisme blanc qui génère des emplois précaires, à temps partiels, pour travailleurs pauvres !
ARPAL se prononce pour un développement maîtrisé et des investissements qui profitent équitablement à l’ensemble des villages de la vallée, créateur d’emplois pérennes, qui favorisent les gites et les logements particuliers. Nous sommes opposés à la concentration des investissements pour le tout tourisme blanc. Nous appelons nos adhérents, sympathisants et habitants de la vallée soucieux de l’équilibre économique de la vallée à voter pour les candidats qui soutiennent nos valeurs et sont opposés à l’autocratie et au développement du « tout pour le tourisme blanc » et aux investissements pharaoniques et dangereux pour l’avenir de la vallée.
Précurseur du développement durable et de l’intégration d’un Tourisme social (Renouveau – ORTF – Léo Lagrange…), pour nous l’exemple même d’une station familiale soucieuse de son environnement et de son intégration dans un site magnifique. Cette station est à l’opposé de Peyragudes avec ses tarifs élitistes et son développement qui absorbe tous les moyens de la vallée.
C’est le bon exemple d’investissements créateurs d’emploi pérennes.
ARPAL est inquiet face à la nécessité de construire un téléporté reliant le fond de vallée à la station de Peyragudes, projet qui drainera un flot de voiture impressionnant dans nos villages et qui créera de nombreux parking sur des terrains encore vierges. Sa seule justification est une sur-urbanisation de Loudenvielle et de ses environs avec un premier objectif de 5000 lits à Peyresourde : la mort annoncée des gites et auberges des villages du col et en contradiction aux justificatifs ayant imposés sans concertation la construction de la route de Pla-Loudic !
On n’en veut pas, fini le calme dans la vallée avec ces rotations incessantes d’avions l’été !
WIMAX
Le Wimax est très couteux en investissement pour le contribuable et son accès sera plus cher que celui du distributeur actuel c’est un fiasco annoncé. Il n’apporte aucune plus-value par rapport à l’existant, présente des risques pour la santé et favorise l’arrivée d’un concurrent supplémentaire aux frais du contribuable. Sa seule justification est de permettre l’implantation à moindre coût de la future 4G (le très haut débit sur les téléphones mobiles) pour ce nouvel opérateur.
LOGEMENTS POUR VACANCIERS
ANCIENS
Le Conseil d’Administration :
Plus :
STATUTS DE « Association Réfléchir Proposer Agir pour le Louron »
ARTICLE 1 : Sous la dénomination de « Association Réfléchir Proposer Agir pour le Louron »(ARPAL) il est crée une association à durée illimitée régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 18 août 1901.
ARTICLE 2 : Cette association a essentiellement pour objet de contribuer :
– à la sauvegarde et l’amélioration de l’environnement et du cadre de vie
– de protéger, de conserver, de favoriser et d’améliorer la restauration des espaces, ressources, milieux et habitats naturels, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres fondamentaux de la biosphère, l’eau, l’air, les sols, les sous-sols, les sites, les paysages et le cadre de vie, dans une perspective de développement durable
– d’agir contre les pollutions et nuisances et d’une manière générale d’agir dans les domaines de l’environnement, de l’architecture, des paysages et de l’urbanisme pour l’aménagement harmonieux et équilibré du territoire
– d’agir pour la réduction des risques technologiques et naturels
– d’intervenir dans tous les domaines de la sécurité civile
– de prendre en compte les problèmes de société par une étude concrète et une réflexion sur la vie quotidienne, pour un long terme, des habitants
– de veiller au développement de la démocratie locale
– de défendre en justice l’ensemble de ses intérêts et de ceux de ses membres dans le cadre des présents statuts
Pour y parvenir, les adhérents se donnent notamment les moyens suivants :
la réunion de différents partenaires intervenant sur le cadre de vie
l’organisation de rencontres sur le terrain, de conférences ou d’études liées aux problèmes de société et de cadre de vie avec le concours d’autres associations et collectivités territoriales
la création de commissions sur des problèmes spécifiques
l’utilisation de tous les moyens légaux pour informer et sensibiliser sur les objectifs qu’elle s’est fixés, pour les défendre y compris en justice
ARTICLE 3 : Son siège est fixé par décision du Conseil d’Administration
ARTICLE 4 : L’association se compose de
Membres adhérents
L’admission des membres est prononcée par le Conseil d’Administration. Chaque membre prend l’engagement de respecter les présents statuts et le règlement intérieur, s’il existe, qui lui seront communiqués préalablement à son entrée dans l’association.
ARTICLE 5 : Les membres de l’association payent une cotisation dont le montant est fixé par le Conseil d’Administration.
ARTICLE 6 : les membres de l’association perdent leur qualité d’adhérent
par démission
par radiation prononcée par le Conseil d’Administration pour non paiement de la cotisation, pour infraction aux statuts ou pour faute grave portant un préjudice moral ou matériel à l’association. Le Conseil d’Administration prononce la radiation après audition de l’intéressé.
par décès
ARTICLE 7 : Assemblées Générales
Les Assemblées Générales, ordinaires et extraordinaires se composent de tous les membres de l’association et se réunissent sur convocation du Conseil d’Administration.
Les Assemblées Générales se réunissent également sur la demande de membres représentant au moins le quart des membres de l’association. Dans ce cas, les convocations doivent être adressées à tous les adhérents par le Conseil d’Administration dans les quinze jours du dépôt de la demande écrite. L’Assemblée doit alors se tenir dans les quinze jours suivant l’envoi desdites convocations.
Dans tous les cas, les convocations doivent mentionner obligatoirement l’ordre du jour prévu et fixé par les soins du Conseil d’Administration. Elles sont envoyées par messagerie électronique ou par lettre adressée aux membres qui en font la demande, quinze jours à l’avance.
L’Assemblée Générale Ordinaire se réunit au moins une fois par an. Le quorum est fixé à la moitié plus un des adhérents. S’il n’est pas atteint l’Assemblée est convoquée à nouveau. Elle peut alors délibérer quel que soit le nombre de présents ou représentés.
Elle entend, elle délibère et vote, le rapport moral, le rapport d’activités, le rapport financier de l’exercice clos et le budget du prochain exercice, présentés par le Conseil d’Administration. Elle délibère sur toutes les questions à l’ordre du jour.
Elle procède à la désignation et au renouvellement des membres du Conseil d’Administration.
L’Assemblée Générale Ordinaire est compétente pour décider de fédérer l’association à des organisations régionales, nationales, européennes et internationales.
Les décisions de l’Assemblée Générale Ordinaire sont prises à la majorité des membres présents ou représentés.
Les votes ont lieu à mains levées sauf si trois des membres présents exigent le scrutin secret.
Pour le renouvellement des membres du Conseil d’Administration, le scrutin secret est obligatoire s’il est demandé par un membre présent.
Tout membre présent peut être porteur de deux pouvoirs en sus du sien. Le pouvoir est nominatif, écrit et daté. Seuls auront le droit de vote les membres présents et représentés.
Les délibérations et résolutions prises par les Assemblées Générales font l’objet de procès-verbaux inscrits sur le registre des délibérations des Assemblées Générales et signés par le Conseil d’Administration. Il est également tenu une feuille de présence signée par chaque membre présent et certifiée conforme par le Conseil d’Administration.
L’Assemblée Générale Extraordinaire fonctionne selon les règles générales de l’Assemblée Ordinaire. Elle doit comprendre la moitié plus un, des membres de l’association présents ou représentés. Si cette proportion n’est pas atteinte l’Assemblée est convoquée à nouveau. Elle peut alors délibérer quel que soit le nombre des membres présents et représentés.
Les résolutions portant sur les modifications des statuts sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents et représentés.
L’Assemblée Générale Extraordinaire est également compétente pour prononcer la dissolution, la liquidation et la dévolution des biens de l’Association, selon les règles prévues par les présents statuts.
ARTICLE 8 : L’association est administrée par un Conseil d’Administration.
Tout membre de l’association âgé de seize ans au moins, est éligible au Conseil d’Administration. Les administrateurs sortants sont rééligibles.
Le Conseil d’Administration est composé d’au moins trois membres et de 14 membres au plus.
Il se réunit chaque fois que les activités de l’association le nécessitent ou à la demande de deux de ses membres.
Les décisions sont prises à la majorité simple.
Le Conseil d’Administration est investi d’une manière générale des pouvoirs les plus étendus, pour prendre toutes les décisions qui ne sont pas réservées à l’Assemblée Générale Ordinaire ou à l’Assemblée Générale Extraordinaire.
Il se prononce sur les admissions, les éventuelles mesures d’exclusion ou de radiation des membres de l’association.
Il fait ouvrir tous comptes bancaires ou postaux auprès de tout établissement de crédit, effectue tous emplois de fonds, contracte tous emprunts hypothécaires ou autres, sollicite toutes subventions, requiert toutes inscriptions et transactions utiles.
Il décide de tous actes, contrats, marchés, achats, investissements, aliénations, locations nécessaires au fonctionnement de l’association.
Il est également compétent pour les contrats de travail et la fixation des rémunérations des salariés de l’association.
ARTICLE 9 : Le Conseil d’Administration fonctionne de manière collégiale. Il est l’exécutif de l’Association avec égalité de compétence et de responsabilité de chacun de ses membres. A chaque réunion, il répartit les tâches et mandate au moyen de délibérations, tel ou tel de ses membres pour les exécuter.
ARTICLE 10 : Les présents statuts ne peuvent être modifiés que sur proposition des deux tiers des membres du Conseil d’Administration. Les modifications doivent recueillir l’assentiment des deux tiers des membres présents ou représentés à l’Assemblée Générale Extraordinaire.
ARTICLE 11 : L’Assemblée Générale Extraordinaire appelée à se prononcer sur la dissolution de l’association est convoquée spécialement à cet effet et doit comprendre au moins la moitié plus un, des membres en exercice. La dissolution ne peut être votée qu’à la majorité des deux tiers des membres présents.
ARTICLE 12 : En cas de dissolution, l’Assemblée Générale Extraordinaire désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l’association. Elle décide de l’association destinataire de l’actif de « …. (nom de l’association)».La dissolution fera l’objet d’une déclaration à la Préfecture par le(s) liquidateur(s).
ARTICLE 13 : Les ressources de l’association se composent :
des cotisations des adhérents , de dons, des subventions éventuelles de l’Etat, des régions, des départements, des communes, des établissements publics, du revenu des biens et valeurs appartenant à l’association et de toutes autres ressources, recettes ou subventions qui ne sont pas interdites par les lois et règlements en vigueur.
Il est tenu une comptabilité en recettes et en dépenses pour l’enregistrement de toutes les opérations financières.
ARTICLE 14 : Un règlement intérieur peut être établi par le Conseil d’Administration pour fixer divers points concernant le fonctionnement de l’association. Le règlement intérieur sera soumis à l’approbation d’une Assemblée Générale Ordinaire, ainsi que ses modifications ultérieures.
ARTICLE 15 : Le Conseil d’Administration doit faire connaître dans les trois mois à la préfecture du département ou à la sous-préfecture de l’arrondissement où l’association a son siège social, tous les changements survenus dans l’administration ou la direction de l’association, ainsi que toutes les modifications apportées à leur statuts.
Le Conseil d’Administration, ou son représentant expressément mandaté, doit accomplir toutes les formalités de déclaration et de publication prévues par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, tant au moment de la création de l’association qu’au cours de son existence ultérieure.
Ces statuts modifiés ont été votés à l’unanimité des membres présents ou représentés lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 10 février 2018
Télécharger au format .pdf les statuts de « Association Réfléchir Proposer Agir pour le Louron »
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ARPALouron – La Hountagnère – 65240 Loudervielle
Tél. : (33) 6 70 49 56 94
email : arpa.louron@laposte.net
Directeurs de la publication : Dominique Berger / Alain Dupiech
Hébergement : OVH
2 rue Kellermann 59100 Roubaix – (33) 8 203 203 63
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Les élections CANTONALES des 20 et 27 mars 2011 sont l’occasion de manifester notre désapprobation sur la Gestion et l’absence de démocratie du Canton du Louron . Dans le cadre de ces élections, ce dossier a été constitué par un candidat qui s’oppose au népotisme de la famille Pélieu. Il faut rappeler que le candidat élu n’aura qu’un mandat de 3 ans puisqu’en 2014 de nouvelles élections regroupant Cantonales et Régionales et incluant plusieurs cantons.
1/ Les fortes paroles de PPP
Publié le 10/11/2000 | LaDepeche.fr « L’as des as se nomme Michel Pélieu » TARBES (65) : La Nuit des Leaders s’est déroulée hier devant 600 personnes réunies au Parc des Expositions
Publié le 26/06/2010 08:30 – Modifié le 26/06/2010 à 13:38 | Christian Vignes. Comme un air de mutinerie au conseil général Michel Pélieu, 1er vice-président PRG, a entamé un raid solitaire sur l’aménagement de la RD 929 entre Lannemezan et Aragnouet. « On a perdu trop de temps, raté des occasions, maintenant, il faut y aller ! » ….Et de souligner que lui aurait tenté le passage en force, alors que le nouveau tracé sera « bien plus coûteux ».
Publié le 20/06/2010 10:35 | Interview de Michel Pelieu Recueilli par J.-P. Lapeyrade. « Peut-être qu’un jour, le Tour arrivera à Peyragudes » Peyragudes n’a jamais accueilli d’arrivée du Tour, mais je pense que c’est quelque chose qui se profilera, et je crois que la nouvelle route peut être un élément intéressant pour cela. Il y a de l’espace de chaque côté de la route, on peut accueillir un énorme public sur ce tracé, que ce soit pour une arrivée classique, ou pour un contre-la-montre dont le Tour pourrait s’inspirer à partir de l’événement d’aujourd’hui.
2/ Président Pélieu …. Un homme bien affairé !
2-1 Mandats électifs
2-1 Mandats de gestion
SDE 65 Syndicat Départemental d’Electrification
Vice-Président : Mr. Pelieu M. Budget 2009 : 5 000 000 €
STTHVL Syndicat Thermal et Touristique de la Haute Vallée du Louron
CCVL = ex EPIVAL = ex Sivom du Louron (17% des ressources des communes) Communauté de Communes de la Vallée du Louron
La CCVL emploie via les Syndicats, SEM et Régies qu’il contrôle plus de 300 emplois saisonniers et 150 equivalent temps plein. (Source : la dépêche du midi du 27/06/2006)
Régie des eaux et assainissements
Régie des remontées mécaniques de Val Louron
SAEMG LUDOTHERM Société Anonyme d’Economie Mixte de Gestion de Ludotherm
SEMAP Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la station de Peyragudes
SEM PROMODEV CA 2009 : 266 000 €
SEMIP Société d’Economie Mixte Immobilière de Peyragudes
SAEM « N’PY »
3/ Papa Pélieu, un père, un mari exemplaire … népotisme ? conflits d’intérêts ?
Sa fille : Isabelle Pélieu, Directrice HPTE
Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement (HPTE) est une structure née de la fusion en 1991, du Comité Départemental du Tourisme et de l’Agence Départementale pour l’Environnement. HPTE est un organisme associé au CG 65 et apparaît dans l’organigramme du CG65. Effectifs : au Tourisme, x à l’Environnement. Dans les publications de HPTE, l’Environnement apparaît comme un instrument au service du développement touristique – « le tourisme durable » – plutôt qu’un objectif en soi pour le bien-être de la population. Isabelle PELIEU a succédé à Olivier GROS à la direction de Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement en décembre 2006.
Sa femme : Mme PELIEU Colette née BEDIAN
Gérante de la SLTS Société louronnaise de travaux et de services Gérante de la SCI JPA Société Civile Immobiliaire Capital social 1.502,00 €
Son fils : Jean-Philippe Pélieu « patron » de la SLTS
Travaux de terrassement courants et travaux préparatoires CA 2009 : 1 022 000 € (+ 53% / 2008), bénéfice : + 600% / 2008
La Dépêche du Midi Publié le 02/12/2008 « Aulon bientôt relié au reste du monde. Le village est inaccessible en voiture depuis qu’un éboulement rocheux a détruit la route. Le conseil général, représenté par Michel Pélieu, son vice-président, a décidé, lundi, de confier la construction de cette piste, d’une longueur de 700 m environ et d’une largeur de 4 m, à la Société Louronnaise de travaux et de services (SLTS). « Nous sommes habitués à ce genre de travail, le seul problème c’est la météo. Nous craignons que les chutes de neige attendues ces jours-ci ne retardent le chantier », s’inquiètent Jean-Philippe Pélieu et Alain Martin, les patrons de l’entreprise. «
A noter que ces travaux n’apparaissent pas dans la liste des marchés conclus par le CG 65, ni en 2008, ni en 2009 ! LISTE DES MARCHES CONCLUS par le CG 65 EN 2008 ARTICLES 133 DU CMP TRAVAUX D’ELARGISSEMENT DE CHAUSSEE SUR RD618 A CAZAUX DEBAT LIEU DIT « LARRIBERE » SLTS Société Louronnaise de Travaux et Services 65510 LOUDENVIELLE 4 610,00 € 9/02/08 LISTE DES MARCHES CONCLUS par le CG 65 EN 2008 ARTICLES 133 DU CMP Pour la tranche supérieure ou égale à 50 000 et inférieure à 90 000 € HT 0901155 DENEIGEMENT ET DEVERGLACAGE DE LA VOIRIE DEPARTEMENTALE Déneigement et Déverglaçage des RD 225 et 225A Accès à Val Louron SLTS 65510 LOUDENVIELLE montant : Sans mini Sans maxi le 28/10/09
Mes sources :
Organigramme du canton de Bordères-Louron.
Bulletin Louron Infos n°11 – 2008
Site d’information sur les sociétés :
SDE 65 rapport 200
Site du Conseil général
Lettre ouverte à Monsieur Michel Pélieu Président du CCVL.
Vos menaces sont une preuve de plus s’il en fallait, que nous vous dérangeons et que vous ne tolérez pas le débat contradictoire. Il ne ressort de votre courrier que des généralités sans faits précis, sur des accusations de diffamations, de fausses informations et de mensonges qui seraient d’après vous, le mode d’expression d’ARPAL. Vous êtes persuadé d’avoir toujours raison , vous ne supportez pas la contradiction et pour vous la démocratie ne s’applique que si vous n’avez pas d’opposition. Nous déplorons que l’argent public soit utilisé pour régler des frais d’avocats à des fins partisanes.
Notre courrier cosigné par UMINATE 65, à l’adresse de Monsieur le Préfet de Midi Pyrénées (cliquez ici pour voir l’article) concernant la réalisation de la route du Pla Loudic, ne contient que des affirmations vérifiables, avec photos et documents à l’appui, par exemple dans le paragraphe suivant : » D’importants travaux publics ont déjà été engagés sur le site. Tout cela sans autorisation, sans étude d’impact sur l’environnement, sans permis de construire et avec l’aval tacite des Services de l’Etat, du Conseil Général des Hautes Pyrénées et au mépris de la législation et de la réglementation. » et autre paragraphe : « La piste de Pla Loudic sera goudronnée au printemps 2010 suivant la déclaration de Michel Pélieu Président d’EPIVAL (cf. article dans la Semaine des Pyrénées, ci-joint, du 5 novembre 2009), son empierrement est en cours (photo, ci-jointe). Elle se raccorde à un nouveau rond point (photo, également ci-jointe), lui aussi en cours de construction sur la route du col de Peyresourde, la RD618. » Conformément à la conclusion de notre courrier , nous aurions souhaité que la loi et la réglementation en la matière soient respectées. On comprend bien que nos interventions auprès des autorités vous dérangent surtout lorsque elles mettent en exergue votre mépris des lois et règlements. Mais comme vous l’expliquez si bien dans l’interview accordé à la Semaine des Pyrénées, pour « l’Homme aux mains d’or », trop de lois et trop de règlements tuent l’esprit d’initiative, cela ressemble étrangement aux exigences du MEDEF qui prétend lui aussi que notre Code du Travail est un frein à l’esprit d’entreprendre !
Notre association compte aussi dans ses adhérents, des Elus de la Vallée qui se préoccupent d’un développement équilibré préservant les finances, le social, l’activité, le cadre de vie pour l’ensemble des habitants y compris ses habitants âgés, nous avions d’ailleurs fait des propositions dans ce sens. Ce n’est pas parce que nous vous posons des questions dérangeantes auxquelles nous n’avons pas de réponse ou des réponses méprisantes, que nous sommes opposés au développement de la vallée.
Notre association vous dérange, car c’est pour l’instant la seule entité organisée qui critique ouvertement certaines de vos orientations que nous pensons nocives pour l’avenir de la vallée et de ses habitants. De plus en plus de personnes rejoignent nos rangs et cela n’est pas sans vous inquiéter ! Nous vous rappelons que les résultats des dernières élections Européennes, avaient largement portés en tête les partis soucieux de l’environnement, cela devrait avoir un sens pour vous !
Forts du soutien de nos adhérents et de France Nature Environnement 65, vos menaces ne nous impressionnent pas et nous encouragent si besoin était à continuer nos actions de préservation de l’environnement en harmonie avec ses habitants, sa faune et sa flore. Comme nous vous l’avions proposé, nous pensons que le dialogue et les débats publics démocratiques seraient préférables à vos menaces et au mépris que vous affichez à l’encontre de notre Association et de ses adhérents.
Veuillez agréer Monsieur le Président nos salutations distinguées
Démocratie, du grec ancien dêmos « peuple » et kratos « souveraineté » signifie donc la souveraineté du peuple. « La démocratie c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » (Périclès).
Nous constatons que l’application de ce principe politique en France et plus localement dans notre vallée est particulièrement éloigné de la définition énoncé ci-dessus.
Nous constatons qu’une fois les élections passées, les belles promesses des candidats élus (baisse du chômage, augmentation des minimas sociaux, baisse des impôts, etc…) n’engagent que ceux qui les reçoivent, dixit Jacques Chirac (Extrait du journal Le Monde – 22 Février 1988).
Nous constatons que les très rares fois où la souveraineté du peuple pourrait réellement s’exercer, comme lors du référendum pour le traité de Constitution Européenne, la décision du peuple n’est pas respectée.
Nous constatons que l’urgence sociale, économique et écologique ne modifie en rien la collusion existant entre le milieu politique et les milieux d’affaires qui sont, en grande partie, responsable de ces urgences.
Nous constatons aussi qu’entre le diktat bien pensant de nos élites élues qui nous imposent ce qui est « bien pour nous » (mais surtout pour elles et pour la caste qui les a mises en place) et le danger potentiel d’une démocratie participative populiste (cf. réferendum Suisse sur les minarets), large est la place pour des débats publics intégrant des experts aux idées et motivations diverses et la population, apte à se forger une opinion pour ensuite l’exprimer en votant.
La création de l’association ARPAL n’est pas étrangère à ces constats, elle tente de répondre à ce manque criant de démocratie directe dans notre pays : le Louron. Où, quand et comment, pouvons-nous décider de nos vies, de notre futur collectif, du projet commun qui devrait donner une direction à nos représentants politiques et à leurs actions ? Ceux-ci affirment prendre leurs décisions en fonction de l’intérêt général, la priorité affichée par la gouvernance locale louronnaise est : « donner aux habitants du Louron, les moyens d’y vivre dans les meilleures conditions. » (Edito Louron Info n°11).
Mais quels sont ces conditions actuelles ?
Sont-elles bonnes pour une minorité, ou pour l’ensemble des habitants du Louron ?
Comment savoir si cette priorité, qui fait surement consensus au sein de la population, est toujours respectée et surtout si les moyens pour y arriver satisfont l’ensemble des citoyens ?
Nous pensons que les mieux placés pour répondre à ces questions ce sont les Louronnais.
Nous pensons qu’il est donc plus que nécessaire, d’organiser des débats politiques, de créer des espaces de réflexions et des moments où la politique ne serait plus l’affaire de quelques initiés mais l’affaire de tous.
Nous pensons aussi que suite à ces débats, la gouvernance locale pourrait mettre en place des référendums locaux sur les grandes décisions qui engagent notre avenir afin de donner un sens réel au mot démocratie et afin que chaque citoyen puisse participer à la gestion de la vallée.
Nous pensons que nous, citoyens louronnais, sommes capable de faire de réels choix politiques sur notre avenir si nous prenons le temps de débattre et si nous sommes informés de manière objective et contradictoire.
Nous demandons donc à Mr Pelieu de se souvenir de ses paroles lors du débat public que nous avions organisé le 22 novembre 2008 (cf compte-rendu du débat). Mr Pelieu avait convenu que ce débat avait été important et qu’il souhaitait en organiser d’autres.
Nous, association ARPAL, demandons officiellement qu’un débat public soit organisé par la Communauté de Communes de la Vallée du Louron ou CCVL (anciennement EPIVAL) sur le projet d’ascenseur Loudenvielle-Peyresourde étant donné l’impact que ce projet aurait sur l’ensemble de la vallée.
Nous demandons par la même occasion, la tenue d’un autre débat, sur l’avenir de la station de Val Louron.
Nous proposons à la CCVL notre aide pour l’organisation de tels débats. En effet, depuis ce débat de novembre 2008, nous avons travaillé à la réalisation de cette réunion public sans pouvoir la concrétiser faute de temps et de moyens humains.
Nous, association ARPAL, appelons l’ensemble des citoyens de la vallée du Louron à faire savoir à la CCVL quels sont les moyens qui nous permettraient de vivre dans les meilleures conditions dans notre chère et tendre vallée ou à réagir en commentant cet article.
« C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi » Voltaire
Cet organigramme tente de matérialiser le fonctionnement démocratique et économique de notre canton. Il décrit les différentes structures existantes et les liens entre celles-ci.
Une des fonctions essentielles de ce schéma est de montrer comment, nous, citoyens du canton de Bordères-Louron, par les élections démocratiques et le paiement de nos impôts, sommes la base d’un système économique et juridique complexe.
En septembre 2008, EPIVAL nous promettait, » dans un futur proche » (voir : Compte rendu de la réunion EPIVAL-ARPAL du 24 septembre 2009 l’ouverture d’un site internet d’information sur ses activités. A ce jour toujours rien sur la toile. Un organigramme plus documenté que celui que nous vous présentons ici, pourrait y avoir une place centrale.
L’organigramme représente notre canton à un moment précis, il est conçu pour évoluer au fil des élections, des nouvelles idées et de nos recherches.
On peut imaginer enrichir ce schéma à l’infini, en ajoutant par exemple le nombre d’emploi pour chaque structure ou les différentes associations du canton ou le nom des différents propriétaires des résidences de vacances ou encore le montant des différentes subventions attribuées par la région, le département, l’Etat ou l’Europe.
Nous nous sommes contentés pour l’instant des données qui étaient facilement en notre possession. Ces données sont issues des sources citées dans la légende de l’organigramme (en bas à droite). Ces sources datant déjà de quelques années, des erreurs sont surement présentes, veuillez-nous en excuser et nous faire part de celles-ci afin que nous puissions les corriger.
Merci d’avance pour tous vos avis, suggestions, conseils que vous pourrez laisser sur le forum de cet article. Ceux-ci seront les bienvenues afin de compléter cet ébauche et afin que chaque personne qui le souhaite puisse appréhender facilement le fonctionnement de l’endroit où il vit.
Un peu d’histoire de la vallée
Lors de la présentation au public de l’UTN de Peyragudes le 23 juin 2015, je suis intervenu pour rappeler le premier projet de liaison téléportée Peyresourde-Le Cabanou-Loudenvielle-Val Louron, aussitôt traité de «mensonge venant on ne sait pas d’où et porté par on ne sait pas par qui» de la part du président de la CCVL.
Mais l’histoire est là, concrète et réelle. Retour en 1982, Peyragudes n’existe pas. Après une bataille juridique qui opposa l’E.I.F.T.P.B. (gérant de la station Peyresourde-Balesta) au syndicat intercommunal d’organisation de la station de Peyresourde, ce dernier a gain de cause et sollicite la prise en considération du programme pluriannuel de développement touristique de la future station Peyresourde-Le Cabanou, avec la mise en place d’une UTN.
Les objectifs sont à atteindre en 7 ans dont l’installation de liaisons téléportées entre la station Peyresourde-Le Cabanou et la vallée et entre la station Val Louron et la vallée.D’après les responsables politiques valléens de l’époque, «c’est un ancrage économique et psychologique des stations à la vallée qui est recherché».
Nous avons pris connaissance du décret de Madame la Préfète des Hautes Pyrénées en date du 6 juillet 2018, qui interdit à l’aéroclub Peyragudes Air Club toute activité de vol à moteur sur l’Altiport de Peyragudes. C’est une excellente nouvelle pour la quiétude des habitants de la vallée, mais au vu de l’emblème affiché, la gendarmerie aura fort à faire pour faire respecter ce décret !
Cette décision Préfectorale ferait- elle suite à l’accident aéronautique surprenant qui s’est produit sur l’altiport de Peyragudes le premier dimanche d’avril 2018, étrangement passé sous silence par tous les médias, alors que de nombreux moyens de secours, tant terrestres qu’aériens avaient été déployés. Un avion en cours de décollage, s’est retourné en voulant éviter une voiture stationnée sur la piste d’envol. Son pilote a été blessé et l’avion détruit.
Étonnamment le rapport d’accident de la Gendarmerie aérienne a situé l’altiport de Peyragudes sur la commune de Germ, alors qu’il est situé sur la commune de Loudervielle, nos militaires ne sauraient plus lire une carte d’État Major?
Ou, ne voudrait-on pas dissimuler des faits plus graves révélés par l’enquête? En principe l’utilisation de l’altiport serait interdite à toute activité aérienne durant la saison de ski, la piste étant utilisée comme parking pour les voitures des skieurs.
Entre les routes construites sans autorisations, les déviations de cours d’eau sans étude ou les constructions de bâtiments illégales sur l’altiport, les prises de risques inconsidérées et le non respect des lois demeurent une spécialité de nos dirigeants valléens : Ils croisent les doigts et espèrent une régularisation administrative, si une plainte est déposée.
Sauf que nous veillons, que nous déposons plainte pour toute infraction relevée et que les régularisations postérieures, n’arrêteront plus nos poursuites sur les infractions constatées !
remake de l’opération de la route du Pla Loudic, nos décideurs valléens peu soucieux de la légalité, construisent sans autorisation et sans les études préalables associées, puis tenteront d’obtenir les accords nécessaires par régularisation administrative. Dixit leur Président : « on ne fait jamais démolir ce qui a été construit par une collectivité » !
Eté 2012, après avoir constaté la réalisation d’importants travaux de terrassement dans le prolongement de l’altiport de Peyresourde Balestas, nous avions interrogé la Commune de Loudervielle qui n’était pas informée de la nature des travaux. Le 3 octobre 2012, par l’intermédiaire de notre avocat, nous avions écrit un courrier avec accusé de réception à la Communauté des Communes de la Vallée du Louron (CCVL), propriétaire de l’altiport. Le 5 octobre, M. Dupré, son Directeur, nous avait répondu par courrier ne pas être informé de ces travaux et nous avait conseillé de nous adresser à la Direction de l’Aviation Civile (DAC). Notre avocat avait envoyé un courrier à la DAC, qui avait précisé en retour « être informée mais ne pas en être à l’origine ».
D’après la réponse de la DAC, ces travaux étaient « de classiques travaux d’entretien ». En conclusion les travaux étaient financés, mais personne n’en était le maître d’ouvrage!
Au printemps 2017, à l’occasion de la construction d’une dérivation de la route du Pla Loudic rejoignant la piste de l’altiport dans le but de faciliter l’accès de l’arrivée d’une étape du Tour de France, l’extension végétalisée précédemment pour les soi-disant travaux d’entretien et la piste dans son intégralité, étaient goudronnés.
Début août 2017, nous sommes informe par Tarbesinfo.com, que toutes ces opérations étaient en fait justifiées par le projet de permettre à des avions bimoteurs de se poser sur cet altiport, ce qui en change dramatiquement son utilisation. Comme vous le constaterez le samedi 12 août, lors de l’inauguration de l’altiport, la nuisance sonore d’un avion bimoteur est sans commune mesure avec celle d’un avion à moteur à explosion.
Tarbesinfo.com du 3 août 2017 :
« La rénovation de l’Altiport avec l’allongement de la piste d’atterrissage de 130 mètres et la construction d’un bâtiment pour l’aéroclub offre de nouvelles perspectives. Rebaptisé pour l’occasion Altiport 007 Peyresourde-Balestas, il autorise désormais l’atterrissage d’avions bimoteurs pouvant accueillir jusqu’à 8 passagers à l’instar de Courchevel ou Megève ! Il permet également le développement de stages de pilotage, qualification montagne ou baptêmes de l’air. »
Ce projet de développer une activité de formation et d’entraînement, n’apportera pas de richesse économique significative, mais il va occasionner des nuisances sonores insupportables, en premier pour les habitants de Loudervielle. Il va à l’encontre du calme et de la quiétude recherchés par le tourisme dans la vallée du Louron.
La réalisation de ces travaux pose évidemment question, dès lors que les conclusions de l’enquête publique réalisée lors de la procédure d’adoption du PLU de Loudervielle en septembre 2006, ont mis en avant leur incompatibilité. A notre connaissance, aucune modification de l’usage restreint de l’altiport ne semble avoir été délivrée, une situation susceptible de constituer une infraction pénale.
Début juillet, nous avons adressé un courrier à la Préfecture des Hautes-Pyrénées pour obtenir les réponses à nos interrogations. En fonction des éléments obtenus, nous nous réservons le droit d’entamer des poursuites judiciaires envers les instigateurs du Projet.
A la fin de l’été, d’importants travaux de terrassements ont été réalisés en prolongement de la piste sur l’altiport de Peyragudes. N’ayant relevé aucune demande d’autorisation de travaux sur les panneaux de la mairie de Loudervielle.
Au vu des photos nous avons une idée des « travaux d’entretien » qui ont nécessité l’utilisation de gros engins de travaux publics durant plusieurs jours. Une éventuelle extension de la piste permettrait un accroissement du trafic et un accroissement insupportable des nuisances sonores dans la Vallée du Louron. Cet altiport est interdit à toute activité commerciale.
Nous connaissons les mauvaises habitudes des décideurs de la Vallée du Louron, consistant à commencer des travaux sans aucune autorisation et une fois réalisés mettre devant le fait accompli les Services de la Préfecture afin de régulariser les autorisations ! (cf: route du plat Loudic !)
Nous avons adressé par l’intermédiaire de notre avocat un courrier à la CCVL pour en connaître la nature. Cette dernière nous a répondu ne pas être à l’origine de ces travaux et de nous adresser à la DAC (Direction de l’Aviation Civile)
Avec les beaux jours, nous redoutons une reprise des activitées aèriennes motorisées dans la vallée. Nous demandons donc quels sont les projets d’EPIVAL, sur ce site.
En pièces jointes notre courrier à EPIVAL et le rapport des services de l’état lors de l’étude du PLU de Loudervielle.
Lettre à Epival
Rapport préfecture 65 PLU
Les élections approchent, les élus veillent au repos des morts à Loudenvielle !
Le fonctionnement:
Un montage financier opaque
Dans l’article précédent consacré à l’investissement, nous avons montré que l’enveloppe globale des
dépenses d’investissement serait largement supérieure à 10 millions d’euros.
L’emprunt estimé à 8 millions est donc sous-estimé. Il faudra soit augmenter le montant de l’emprunt (CCVL ou communes), soit obtenir des subventions à l’investissement supérieures à 2 millions. Subventions pour le moment fictives et il n’est pas précisé d’où elles viendront. Plus vraisemblablement, l’impôt local sera soumis à rude épreuve pour assurer l’équilibre financier de l’opération.
Les remboursements des emprunts du coût global du projet ont des incidences importantes sur l’estimation des dépenses de fonctionnement. Il en va ainsi évidemment des dotations aux amortissements, des frais financiers liés à l’emprunt. De même certaines charges de maintenance sont estimées en pourcentage du coût du projet (page 257 chapitre 5).
L’escamotage de la réalité continue avec le projet de création d’une société de gestion pour assurer l’exploitation du téléporté. Il est estimé dans le document que les recettes d’exploitation lui permettront d’être largement bénéficiaire. Mais on va quand même lui attribuer des subventions de fonctionnement ! Ainsi, les communes de Génos, Loudenvielle et la CCVL vont céder à cette société des redevances provenant de l’hydroélectricité pour qu’elle puisse verser un loyer à la CCVL pour rembourser les emprunts !
C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.
Les recettes de la Société de Gestion:
Les prévisions de recettes reposent sur des pronostics qui ressemblent à des paris. La raison voudrait que seules les hypothèses basses de recettes soient prises en compte, ce qui n’est pas le cas.
L’augmentation quantitative de la clientèle est annoncée comme assurée, mais c’est pour le moins un pari hasardeux. Dans son rapport sur le Massif Pyrénéen, la Cour des Comptes démontre clairement que la clientèle sur le massif pyrénéen n’est plus quantitativement extensible. Cette année la fréquentation globale a diminué de 2% !
Cette augmentation de clientèle espérée se fera t elle au détriment des autres stations du canton, par exemple de Saint-Lary en constante compétition dans la course aux investissements avec Peyragudes ? Il nous semble que cette question doit se poser à tout responsable départemental ou régional, plus particulièrement aujourd’hui où les 4 stations des vallées des Nestes sont dans un même canton ! Le rapport de la cour des comptes préconise une solidarité et une mutualisation des moyens des stations, plutôt que la concurrence que l’on constate actuellement.
Ce Projet annonce une augmentation des forfaits journaliers pour financer le fonctionnement. Les forfaits actuels sont déjà très élevés par rapport au domaine skiable offert. Le rapport qualité/prix est déjà inférieur à celui de Saint-Lary qui offre un domaine skiable et des installations plus importantes. L’effet d’attraction sera largement tempéré par l’augmentation du prix des forfaits et la clientèle aisée trouvera de meilleurs arguments dans les Alpes dixit le rapport de la Cour des Comptes.
On nous annonce qu’une redevance hydroélectrique de 307 500 euros (Loudenvielle 145 000€, Génos 72 000€ et CCVL 90 500€) sera consacrée au budget de fonctionnement de la télécabine et contribuera à sa rentabilité.
Mais pourquoi confisquer les redevances hydroélectriques de la Vallée au seul bénéfice du fonctionnement d’un téléporté qui créera très peu d’emplois? A quoi étaient utilisés ces redevances auparavant?
C’est un transfert budgétaire ?
Pour le compenser, y aura-t-il des réductions budgétaires pour les communes concernées ou cela devra-t-il être remplacé par des impôts supplémentaires ?
Pari aussi sur le rendez-vous avec la neige avec des hivers de plus en plus courts (voir toujours le rapport de la Cour des comptes) qui nous fait nous demander si les recettes de fonctionnement produites par l’hydroélectricité ne devraient pas aller à une diversification économique plutôt qu’à la mono industrie touristique de « l’or blanc ».
L’investissement : Le dossier financier appelle de nombreuses questions, d’abord sur le niveau réel de l’investissement. Seules quelques lignes lui sont consacrées, alors qu’il en va d’un endettement lourd de la Vallée du Louron sur 25 années. Il est question de 10 millions d’euros de dépenses pour « l’achat du seul équipement hors prise en charge des risques naturels » (chap. 2 page 165) . » 10 millions d ‘euros… coût de la partie mécanique de l’appareil additionné du coût des bâtiments, réseaux électriques, éclairage de la ligne » (chap. 5 page 260). On peut en conclure que vraisemblablement le coût des gares et bâtiments annexes serait inclus.
Resterait à financer en plus des 10 millions :
les mesures compensatoires de prise en compte des risques naturels, des dégradations de l’environnement et du paysage.
le coût du foncier
les aménagement des parkings et des cheminements
l’achat des navettes électriques
l’adaptation des équipements multi-services
la requalification des berges de la Neste à Loudenvielle et la restructuration du front de neige à Peyragudes.
Il n’est pas précisé quelle collectivité prendra en charge ces coûts.
– Chapitre 5 page 260, il est mentionné que la modification du tracé de la ligne à haute tension serait prise en charge par la Commune de Loudenvielle et ne serait donc pas inclue dans le calcul économique du Projet. C’est du «saucissonnage» et une dissimulation du coût réel du Projet
Il n’y a aucune transparence sur le coût total du projet puisque l’enveloppe globale n’est pas présentée. La transparence voudrait que les incidences de tous ces investissements soient inclus dans le montage budgétaire de fonctionnement avec les conséquences sur les budgets des communes concernées, de la CCVL et sur l’impôt local. Nous analyserons dans un prochain article l’impact de ce « saucissonnage » des investissements dans le bilan de fonctionnement.
Dans sa réponse à la lettre ouverte d’Arpal en 2014, Michel Pelieu parlait d’un investissement de 12 millions. Il disait aussi qu’il tablait sur le renouvellement des concessions électriques et qu’il n’y aurait pas recours à l’impôt local pour financer ce Projet. Aujourd’hui, il n’est plus question de la participation de la SCHEM mais uniquement d’un emprunt de 8 millions remboursé par le versement annuel d’un loyer de la future société gérante de l’exploitation du téléporté, ce qui reste largement un pari.
La raison voudrait qu’il y ait comparaison avec des projets similaires, mais on nous prévient page 264 du chapitre 5 que «les comparaisons avec les autres sites ne sont pas opératoires» !
Il faut surtout éviter toute comparaison avec le coût total de la récente télécabine de Saint-Lary,
– plus court de 400 mètres,
– nécessitant moins de pylônes,
– avec une pente plus rectiligne,
qui a tout de même dépassé les 20 millions d’euros !
Pourquoi toutes les communes de la Vallée du Louron devraient-elles s’endetter pour le financement d’un projet dont le but principal est le développement et la rentabilisation de l’immobilier de Loudenvielle et de Peyragudes ?
Important :
Les observations des particuliers concernant le projet de téléporté peuvent être déposées soit dans les cahiers prévus à cet effet dans les mairies de Germ, Loudenvielle ou à la Communauté des Communes de la Vallée du Louron à Bordères du Louron, soit par courrier simple ou recommandé adressé à la Sous Préfecture de Bagnères de Bigorre jusqu’au vendredi 10 juillet inclus :
Sous Préfecture des Hautes Pyrénées
4 avenue Jacques Soubervielle
BP128
65201 Bagnères de Bigorre CEDEX
Le discours des promoteurs du projet s’articule sur les affirmations suivantes : il y a concurrence exacerbée entre stations… et celles qui s’en sortent le mieux ont un téléporté. Avec le téléporté, on change de catégorie. Il apporte une image de modernisme et de qualité qui attire les clients qui recherchent une destination sur internet. L’objectif n’est pas d’abord de faire des bénéfices en tant que station mais de stimuler l’économie locale en amenant plus d’emplois, une nouvelle demande de logements, une plus grande consommation dans les commerces, avec en retour des rentrées supérieures au niveau des impôts locaux. Ce discours aurait pu être crédible au moment où les sports d’hiver étaient en pleine expansion. Aujourd’hui, les stations de ski doivent faire face à une érosion continue de leur fréquentation et certaines stations sont fermées pour cause de déficit croissant. Est ce que le fait de » changer de catégorie » va rendre la vallée du Louron plus attractive que les Alpes ou certaines destinations plus à l’Est ? Nous ne le pensons pas ! Reste donc la concurrence exacerbée, car la clientèle n’est pas extensible, avec les autres stations pyrénéennes, notamment les plus proches comme Superbagnères ou Saint-Lary et les autres stations des Hautes-Pyrénées ! Il est fort dommageable qu’un responsable départemental joue cette carte là, au lieu de travailler aux synergies et aux complémentarités. Enfin La Mongie et Font Romeu ont de meilleurs résultats que Peyragudes sans avoir de téléporté.
Au niveau de la Vallée du Louron, ce qui est présenté comme projet de territoire est essentiellement centré sur Loudenvielle, tandis que les autres villages se contenteront des nuisances. Il est indiqué dans le document UTN que l’entrée de Loudenvielle devient « …un véritable marqueur de l’entrée du territoire touristique du bassin de la vallée du Louron » page 119 chapitre 2. On ne peut qu’en déduire que les autres ne sont pas territoire touristique. On fait miroiter aux autres communes que leurs capacités en lits seront mieux rentabilisées, mais on parle avant tout de la sous utilisation des capacités d’accueil de Loudenvielle (taux de remplissage 50% en hiver page 118). Sinon, pourquoi mettre en avant le fait que les clients n’auront pas à bouger les voitures ! Et pourquoi déjà prévoir la création de lits nouveaux (page 119) ? A croire que l’on veut faire gagner toujours plus d’argent aux promoteurs immobiliers ! Dans un contexte économique plus que difficile et compte tenu des aléas climatiques annoncés, la Cour des Comptes a lancé un cri d’alarme sur l’avenir des stations de ski des Pyrénées. Après avoir ouvert une nouvelle route, un nouveau gadget est proposé. On a le sentiment que les responsables locaux naviguent sans boussole. L’heure est à la diversification des projets et non à la fuite en avant dans le cadre d’une mono industrie (ski) qui créera de moins en moins d’emplois pour les futures générations et qui pénalise ce qui reste l’atout fondamental de cette vallée : sa richesse environnementale et son patrimoine.
Les promoteurs du projet prévoient de lui affecter des recettes communales provenant de l’hydroélectricité à hauteur de 307500 euros. Soit ces recettes existent déjà et cette opération va se solder par un appauvrissement des communes concernées. Soit ce sont de nouvelles recettes et il est scandaleux de les affecter au téléporté plutôt qu’à d’autres projets de développement.

Communiqué du Conseil d’administration ARPAL
Lors d’une promenade, deux membres de notre Conseil d’Administration ont été victimes, mercredi 29 avril vers 15h30, d’une agression, d’abord verbale puis physique avec coups et blessures volontaires, sur l’un des deux alors qu’il prenait des photos d’un chantier sur l’emplacement de l’ancien hôtel des Galets de la Neste à Loudenvielle.
Une pelle mécanique chargeait des camions qui se dirigeaient vers Génos pour vider leurs chargements et comme le démontre la photo, aucun panneau ne permettait d’identifier la nature des travaux. Les bâtiments détruits pouvant être composés de matériaux dangereux et réglementés comme l’amiante etc. et qui doivent faire l’objet d’un traitement spécifique et d’études préalables déterminés par la réglementation. Où sont passés les gravats ?
AD décide alors de prendre des photos pour les mettre sur notre site.
Immédiatement dès la première photo, Jean Philippe Pelieu, Directeur de la société SLTS, conducteur de la pelle mécanique, se précipite vers AD en l’insultant et le menaçant. A partir de ce moment, la scène est filmée et enregistrée. Très rapidement, Michel Pelieu arrive en voiture.
La scène enregistrée est une suite irréelle de propos inimaginables de la part d’un élu Président du Conseil Départemental, AD est poursuivi jusque devant son domicile, puis mis à terre et reçoit de nombreux coups de pieds de la part de ses agresseurs, qui essaient de lui arracher son téléphone. Tout ceci sous les yeux épouvantés de l’épouse de AD et de témoins.
AD a reçu de nombreux coups en particulier aux genoux, au coude et à l’épaule, constatés par un médecin, qui a établi un rapport avec interruption Temporaire de Travail.
Une plainte a été déposée le lendemain par AD, auprès de la gendarmerie d’Arreau, pour agression et coups et blessures volontaires.
Le Conseil d’administration ARPAL est indigné par le comportement totalement irresponsable de messieurs Pelieu père et fils, envers des lanceurs d’alerte concernant l’environnement.
Le CA ARPAL déposera une plainte pour qu’une enquête soit diligentée sur les conditions de réalisation du chantier par SLTS et sur le traitement des gravats.
Les Commissaires de la Chambre Régionale des Comptes ont épinglé la gestion de l’Association HPTE (Hautes Pyrénées Tourisme Environnement) et ont sommé M. Pélieu de démissionner de ses fonctions de Président d’Honneur de l’Association.
L’essentiel du budget de l’association HPTE, de plus de 4 millions d’Euros et alimenté à 85% par les fonds publics du Conseil Départemental, est consacré à la publicité et à la promotion du tourisme dans le département. Les Commissaires ont relevé dans la gestion de cette association, que la plupart des dépenses sont réalisées sans appel d’offre et sans contrôle.
En plus de cette gestion budgétaire, il lui est reproché de prendre toutes les décisions avec sa fille Directrice de l’Association, sans en rendre compte à qui que ce soit.
Les commissaires ont relevé le conflit d’intérêts entre la présidence d’honneur de HTPE et la présidence du Conseil Départemental et ont exigé que M. Pélieu n’interfère plus dans la gestion de cette association. Ils ont en outre précisé que ces dysfonctionnements pourraient relever du pénal.
Vous trouverez tous les détails dans le rapport officiel sur le site de la cours des comptes.
Par ailleurs, la Dépêche du Midi, explique dans un article que la gestion de la Station de Val Louron est également épinglée pour l’attribution des activités de déneigement à l’entreprise SLTS. On peut constater l’élégance de la défense du Président du Conseil Départemental qui peut se résumer par : c’est pas moi, c’est la faute des autres !
Extrait de l’article de La Dépêche du Midi en réponse aux injonctions des Commissaires :
« …Concernant le marché de déneigement et déverglaçage de la route d’accès à Val-Louron, Michel Pélieu précise que ce lot a été sous-traité par l’entreprise de son fils Jean-Christophe, à tort, à la régie de Val-Louron, ce qui n’est pas possible car elle ne possède pas l’autonomie morale et financière. «Cela a échappé à tout le monde, y compris au contrôle de la légalité de la préfecture. Pour être dans les clous, le marché aurait dû être sous-traité à la communauté de communes de la vallée du Louron… »
« Dans un rapport de 2015 sur « L’avenir des stations de ski des Pyrénées », la Cours des Comptes régionale alertait sur la situation. Exemple avec Peyragudes :
Le déficit global de la station de Peyragudes estimé sur six ans ne dépasse pas 400 000 euros par an. Un chiffre qui n’inclut pas la fiscalité indirecte bénéficiant aux collectivités et l’activité économique privée induite. Les communes de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) ou Peyragudes affichent une dette supérieure à 20 millions d’euros. »
Depuis les déficits ont explosés ! Ce récent article d’Actu Toulouse résume bien la situation
Et maintenant un nouveau projet de construction d’un Hôtel 4 étoiles, dont le coût de construction sera supporté par le Syndicat Genos-Loudenvielle, cautionné par le SIVAL, donc la Vallée du Louron, sur un terrain cédé par la commune de Loudenvielle. La gestion en sera assurée par une société dont Michel Pélieu est co-gérant : Il n’y aurait pas là, un conflit d’intérêt ?
Un hôtel 4 étoiles, c’est un hôtel de luxe, avec des prestations de luxe et des nuitées au prix fort. Est-ce bien la réalité de notre vallée, qui attire plutôt les familles de classe moyenne ? Et pourquoi le financement de ce projet et donc le risque, seront exclusivement assumés par nos impôts ? Parce qu’aucune société privée n’a souhaité prendre le risque d’investir sur un projet ne reposant sur aucune étude de marché sérieuse !
Nos élus prennent des risques inconsidérés avec des investissements qui sont des paris fous et une fuite en avant irresponsable : Téléporté, salle de sports, allongement de la piste de l’altiport, bâtiment de l’altiport, téleski des Cimes, agrandissement de Balnéa et hôtel 4 étoiles… des investissements supportés par un petit nombre de contribuables, et avec une rentabilité non assurée.
C’est le pari de projets au petit bonheur la chance, dont le risque, si cela tournait au vinaigre, sera strictement assumé par les impôts de la Vallée !
A la fin de l’été, d’importants travaux de terrassements ont été réalisés en prolongement de la piste sur l’altiport de Peyragudes. N’ayant relevé aucune demande d’autorisation de travaux sur les panneaux de la mairie de Loudervielle.
Au vu des photos nous avons une idée des « travaux d’entretien » qui ont nécessité l’utilisation de gros engins de travaux publics durant plusieurs jours. Une éventuelle extension de la piste permettrait un accroissement du trafic et un accroissement insupportable des nuisances sonores dans la Vallée du Louron. Cet altiport est interdit à toute activité commerciale.
Nous connaissons les mauvaises habitudes des décideurs de la Vallée du Louron, consistant à commencer des travaux sans aucune autorisation et une fois réalisés mettre devant le fait accompli les Services de la Préfecture afin de régulariser les autorisations ! (cf: route du plat Loudic !)
Nous avons adressé par l’intermédiaire de notre avocat un courrier à la CCVL pour en connaître la nature. Cette dernière nous a répondu ne pas être à l’origine de ces travaux et de nous adresser à la DAC (Direction de l’Aviation Civile)
Monsieur le Rédacteur en Chef de la Semaine des Pyrénées
Nous vous remercions d’avoir publié notre lettre ouverte en paralléle au réquisitoire de M Pélieu, car cela met en évidence que sa violente réponse est en total décalage avec notre courrier et nous vous demandons de publier notre droit de réponse suivant:
« ———————————————————-
La Semaine des Pyrénées du jeudi 3 avril 2014 publiait une lettre ouverte de l’association ARPAL contestant la faiblesse de l’information publique relative au projet de téléporté devant relier Loudenvielle à la station de ski de Peyragudes. Michel Pélieu, Président du Conseil Général, réagissait avec vigueur sous le titre « « Qu’ils se présentent ou qu’ils aillent voir ailleurs… ». Indigné par la tonalité de ses propos, l’association ARPAL demande la publication d’un droit de réponse.
L’association ARPA Louron existe depuis le 7 mai 2008, nous sommes affiliés à France Nature Environnement de Hautes-Pyrénées, fédération départementale agréée au titre de l’environnement. Les statuts, le règlement intérieur, la composition de notre Conseil d’Administration et du Bureau sont consultables sur notre site Internet http://arpalouron.fr/ . Mais pour Monsieur Pélieu nous avançons « masqué » ?
La plupart d’entre nous sommes originaires de cette vallée, du piémont, ou d’implantation ancienne (plus de 10 ans), mais nous n’en faisons pas comme Monsieur Pélieu un étendard. Néanmoins, les projets de téléporté ayant pour but de développer le tourisme, il est étonnant que l’expression des « résidents secondaires » et tous les amoureux de la Vallée soit si peu prise en considération par Monsieur Pélieu qui n’y voit que des étrangers « inconsistants et insignifiants »… n’est-ce pas aussi à leur écoute que l’on pourra développer le tourisme durable de demain ?
Nos questions ne sont que le reflet de nos discussions avec d’autres habitants de la Vallée, dont certains ne peuvent être soupçonnés d’hostilité a priori envers Monsieur Pélieu. Tous s’interrogent légitimement sur les conséquences positives et négatives de ce projet de téléporté et beaucoup se demandent si ce n’est pas le projet de trop. Pour lui donner toute sa légitimité, il faut donc une information complète, transparente et un débat approfondi et ouvert avec tous, personnes et organismes intéressés.
Monsieur Pélieu n’en veut pas et préfère pratiquer la désinformation. Il a décidé ce qui était bon pour tous, en a averti plus que succinctement les habitants dans sa communication sans ouvrir un vrai espace de débat ! Tout ce qui ne va pas dans son sens est l’expression de « contre-vérités ».
Citons seulement le coût estimé à 12 millions d’euros. Est-ce que cela inclut les frais de construction et d’aménagement de la gare de départ, des locaux d’accueil, des places de stationnement, des voiries et aménagements divers ? Pour mémoire, le téléporté de Saint-Lary a dépassé les 20 millions d’euros pour une longueur moins importante…
De simples citoyens inconsistants et insignifiants ont-ils le droit de poser ces questions et de faire ces comparaisons?
A l’évidence, pour Monsieur Pélieu, c’est NON !
Signature du Bureau d’ARPAL
Contestation du Projet de téléporté Loudenvielle Peyragudes
Notre action se déroule dans un contexte difficile et malgré les pressions, menaces ou intimidations, nous arrivons à jouer un rôle d’alerte et de contre pouvoir pour la population locale.
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous contacter et nous comprenons que les « pressions » sur vos familles salariées précaires dans la vallée, vous empêchent de militer frontalement, mais votre aide financière nous permet de continuer efficacement le combat.
Quelques uns d’entre nous ont lutté contre la THT qui allait défigurer la vallée et ce n’est pas pour la laisser remplacer par une THT à la verticale !
Les déficits des stations se cumulent année après année, près de 1,3 millions d’euros sur les deux dernières saisons 2015 et 2016, dissimulés partiellement par des artifices comptables qui ne pourront plus se répéter. Ces déficits ne peuvent que s’aggraver et la saison 2017 débute sans neige ! Ce n’est pas notre prédiction, mais celle du rapport de la cours des comptes pour le Massif Pyrénéen qui l’affirme et qui demande aux collectivités concernées de réorienter leurs projets ! Mais notre Grand Décideur local certainement docteurs es prévisions météo conteste le fait et joue à l’autruche par une fuite en avant irresponsable !
D’après la Cours des Comptes le tourisme blanc n’a pas d’avenir dans le Massif Pyrénéen, le raccourcissement de la durée des saisons et le manque d’enneigement est malheureusement inéluctable ! On ne peut pas, par une course irresponsable aux emprunts, qu’il faudra bien rembourser un jour, hypothéquer l’avenir de la vallée avec des projets aussi coûteux qu’inutiles !
Il faut trouver d’autres activités et penser autrement le tourisme futur pour profiter des avantages naturels de nos vallées !
Voir l’article : les stations de ski : un avenir en pente sèche de Guillaume Desmurs
France Nature Environnement nous soutient activement dans notre rejet du projet du téléporté Loudervielle Peyragudes. Non, nous ne voulons pas d’un paysage immobilier « à la Sain- Lary » dans le Louron, oui nous voulons préserver la spécificité de nos villages, sans les bétonner mais avec un développement d’un tourisme pastoral et familial préservant l’environnement !
Avec France Nature Environnement, nous avons déposé deux recours contre ce Projet de téléporté :
Un premier recours contre le bilan financier dont l’enveloppe de 10 millions d’euros ne comprend que le coût de construction du téléporté, sans tenir compte des coûts de construction des locaux techniques et commerciaux, des parkings et achats de matériel pour son utilisation, ainsi que pour son bilan de fonctionnement totalement farfelu qui « pomperait » toutes les ressources hydro électriques de Génos et de Loudenvielle soit plus de 200 000 euros annuels et obligerait à une augmentation des forfaits tant de Balnéa que de Peyragudes, ce qui aurait des conséquences négatives sur leur fréquentation déjà en diminution continue pour Peyragudes ! Car comme indiqué sur la présentation du projet, ce ne sont pas les utilisateurs potentiels du téléporté qui en régleront son coût mais ceux qui ne le prendront pas ! Économiquement on marche sur la tête !
Un deuxième recours contre le parcours lui même qui traverses des zones humides protégées, met en cause des espèces protégées et dénature un site paysager vierge de toute construction.
Logo de France Nature Environnement
L’assistance juridique de FNE Midi-Pyrénées nous a permis d’aller défendre nos recours devant le tribunal administratif de Pau. Le tribunal administratif de Pau a rejeté nos appels sans tenir compte de nos arguments et nous condamne, à la demande des communes portant le Projet, à verser 1000 euros de dommage et intérêts et les frais de justice.
Lors de notre dernière AG de décembre 2016, nous avons décidé à l’unanimité, moins une abstention, d’aller accompagner France Nature Environnement en appel pour défendre les arguments de nos recours.
Les enjeux économiques, écologiques et paysagers sont trop importants pour l’avenir de notre vallée et au risque de continuer à déplaire à ces messieurs les décideurs de la Vallée, nous irons s’il le faut en cassation, puis à la Cour Européenne, pour faire aboutir nos revendications. Nous en avons maintenant le temps et les moyens juridiques :
Le temps, le climat, les soutiens , les conditions d ‘octroi des emprunts ou des subventions jouent en notre faveur et nos décideurs ne l’ignorent pas !
Alors si vous êtes opposés à ce projet, n’oubliez pas de continuer à nous apporter votre soutien financier…déductible à 50 % de vos impôts, un bon investissement pour l’avenir de la vallée !
et rejoignez-nous si vous le pouvez !
Arpal soutient ce projet qui n’a pas reçu l’agrément mains d’un anciendes services politico-administratifs compétents. Cette maison intéresse les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Réunir les personnes intéressées, pour définir le soutien à apporter à M.MARQIE, maire de Sarrancolin, en vue de le rencontrer.
Lors de la réunion du C. A. de l’ARPALouron, le vendredi 1er août 2008, il a été décidé la création de « la commission des Aînés », qui s’intéresserait au soutien de maisons de vieillesse, d’établissements spécialisés, d’aide à domicile, au portage de repas, aux relations intergénérationnelles, etc…
Dans ce cadre, le maire de Sarrancolin, M. Marquié, a sur sa commune, un projet de maison médicalisée pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, avec 15 lits permanents, plus 3-4 lits pour séjours temporaires, avec un accueil de jour associé. Ce projet a fait l’objet d’une étude approfondie de sa part, mais n’a pas trouvé l’accord des autorités politico-administratives compétentes. M. Marquié est favorable à une action de notre association à définir avec lui. En coopération avec nos amis depuis The Marketing Heaven, nous planifions également la campagne sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser la communauté à ce problème et de réunir des parties intéressées.
Cette maison intéresserait les trois cantons des vallées d’Aure et du Louron, en complément à l’établissement de Guchen, qui n’est pas médicalisé. Il est triste, même scandaleux, de constater le désintérêt des autorités pour un tel établissement, quand on connaît le problème que pose cette maladie. On sait en effet qu’à la fin des années 1980 on parlait d’environ 250 000 malades en France ; près de 30 ans après, ce sont 850 000 personnes concernées, et pour 2020, soit dans à peine douze ans, les prévisions parlent de 1,3 million de malades. Ce problème nous concerne tous : actuellement, plus d’un Français sur cent est atteint, pour les personnes de 60 ans, c’est un sur 20, et à 80 ans, c’est un sur 4. Cela veut dire que toutes les familles sont ou seront touchées par ce fléau, au travers d’un proche, et compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie ; vous avons une probabilité non négligeable, de faire partie personnellement du lot. Ce n’est pas de l’alarmisme délirant, c’est un risque réel avec toutes ses conséquences de dépendance. Et jusqu’au jour d’aujourd’hui, la science n’a pas trouvé les causes de cette maladie. Toutefois, la recherche médicale fait des progrès intéressants : dans le dépistage, et dans les traitements, en sachant que ceux-ci ne guérissent pas, mais retardent les conséquences du mal.
Toutes celles ou tous ceux qui se sentent concernés par ce problème peuvent prendre contact avec Claude L’Hermite, à Loudervielle, 65240, au 05 62 40 53 08, ou par courriel : claude.l-hermite@orange.fr
Dans un premier temps, nous définirons le soutien à apporter à M. Marquié, en vue de le rencontrer.
Vous pouvez joindre l’association par voie postale :
ARPALouron
La Hountagnère
65240 Loudervielle