Compte rendu du débat public du 22/11/2008


débatREUNION PUBLIQUE DU SAMEDI 22 NOVEMBRE 2008

PREAMBULE : Ceci est un travail de synthèse des notes prises par Vincent et Christine lors du débat public, complété par l’enregistrement audio. Il n’y a donc pas de commentaires ni de critiques. Nous ne relaterons pas divers propos ( insultes, attaques personnelles) pour ne pas attiser une quelconque polémique.

c’est un document brut

—Début : 15h20

  • Présentation du dispositif du débat par Yann G. prise de parole à main levée, chacun son tour, pour éviter toute confusion.
  • Intro et remerciements par Dominique B . Qui revient sur les décisions prises à propos de projets réalisés sans concertations véritable de la population ( ex : route du Pla Loudic, U.T.N 2008 …).
  • Thibaut A. précise que ce débat n’est pas une remise en cause de la politique de développement passé mais à pour but de réfléchir ensemble vers un développement raisonné et concerté. Il rappelle le travail réalisé par les élèves ingénieurs en agronomie de Purpan en 2004 qui soulignaient que l’activité économique de la vallée était intimement liée au tourisme saisonnier surtout en hiver.
  • Mr Pelieu : “ Les motivations d’ARPAL pour faciliter les adhésions ont été d’attaquer systématiquement les projets par le biais des administrations. 1000hab dans la vallée, 15 communes avec chacun au moins 10 conseillers municipaux dont des délégués désignés pour être à EPIVAL qui reçoivent un document de 80 – 100 pages avant chaque rencontre, donc tout existe pour être largement informé. Pla loudic : Les paravalanches, ce n’est pas une solution , c’est le principal argument de la création de l’association. alors qu’il existe un vrai problème de sécurité visé par la commission de sécurité et que c’est de la responsabilité des élus. En terme d’environnement, l’association met en cause une vrai politique valléenne : ex – contre la THT, ça c’est fini dans le bureau du ministre, – le site natura 2000 qui fait suite à ce combat et qui profite à toute la vallée – rénovation du patrimoine, la qualité des paysages … -le travail de réflexion a propos de la maison de retraite, pas un projet qui date d’hier, on cherche un terrain. Je suis conscient que la qualité du paysage est notre fond de commerce, mais pas de tourisme, pas de vie. Donc, pas de leçon à recevoir de qui que ce soit ! »
  • Christine N. « habitante de vielle louron, je ne travaille pas pour des raisons physiques mais je suis attachée au développement de la vallée. recentrons le débat, nous ne sommes pas là pour remettre la politique passée en cause mais pour réfléchir sur l’avenir. Tout en repectant l’homme, la nature, le développement doit prendre en compte le réchauffement climatique : aurons-nous de la neige dans 20 ans, pourra-t-on en faire ? comment s’adapter ? « 
  • Yves, habitant de Germ depuis 5 ans,retraité attaché territoriale : « j’ai voté pour vous aux dernières élections. Il existe un déficit d’infos, exemple la route du pla loudic qui après informations prises auprès d’élus, devait rester une piste sans savoir où elle allait s’arrêter ! Je comprends que la volonté d’ARPAL est de faire des propositions, les élus devraient inciter l’association à faire partie de la commission territoriale pour apaiser le débat. »
  • Dominique B. : « il serait bien que les habitants prennent connaissance des projets d’EPIVAL avant leur vote qui se font à main levée »
  • Mr Martin, né à Loudenvielle, conseiller municipal « … la vallée, aimez là ou quittez là … »
  • Yann G. recentre le débat !
  • Mr Pelieu : « …arrêtez de parler de déficit d’infos…, le suffrage municipal est une légitimation de notre travail. Lors de prise de décisions d’EPIVAL, si un délégué demande le vote à bulletin secret, nous le ferons ! Je suis élu pour la 7ème fois…en 1985 Peyrsourde fermait, plus que des vestiges … les champs en ruines…Val Louron avec 13 Millions de Frs de déficits…. 20 ans plus tard, Val louron hors de l’eau…Peyragudes 2ème station des Pyrénées en chiffre d’affaires…Balnéa, 1er équipement ludo-sportif… et pour combattre la fragilité économique nous sommes allé chercher les aides de l’état, nous avons pratiqué des politiques de développement diverses …25 emplois à Balnéa, 100 emplois à Val Louron, ( ?), 70 emplois à plein temps à Peyrsourde et 180 saisonniers en tout. …j’ai été agriculteur, on fait de l’agriculture encore, on a une activité agro pastorale, je suis conscient des difficultés, nous participons par des aides à l’activité agricole (AFP, vétérinaire..)et l’activité artisanale est une déclinaison de la dynamique touristique, …les années 80-90 ont été des années de grâces.
  • Laurence Bru : « J’habite depuis 24 ans dans la vallée, mes enfants y sont nés…vous êtes agacés par le travail des étudiants de Purpan, qui est un travail de projection sur l’agriculture ,c’est dommage …pas eu de manipulation quelconque…nous avons beaucoup souffert de ne pas se parler… pouvez vous décrire quelle est la projection de la vallée dans l’avenir, comment pensez vous la construire ? »
  • Mr Pelieu : « …la nature polémiste d’ARPAL qui remet en cause la politique de développement alors que le comité du massif cite la vallée du louron en exemple de développement équilibré et harmonieux…entre tradition et modernité….la politique sociale en matière de logements, de l’aide aux écoles par l’équipement informatique, gratuité des transports…de la petite enfance etc…nous essayons de pérenniser la station de Val Louron dans un contexte où le marché du ski est plutôt plat et dont les déficits sont comblés par les actifs de Peyragudes… U.T.N 2008 est l’objet d’une enquête publique… 1500 lits supplémentaires…. plutôt 1000, la procédure est longue… »
  • Yann G. : « … suis venu m’installer dans la vallée et y vivre, chose possible grâce à la politique menée avant mon arrivée.. »
  • Vincent B : « … le sentiment que l’immobilier appelle l’immobilier. Pense que rôle de l’association est d être vigilante sur l’environnement, ex : site natura 2000 sur lequel le contrat de pôle touristique a émis des propositions pour y développer un tourisme de masse.
  • Laurence Bru, gestionnaire d’un centre de vacances : « Quelles sont les projections sur 2020 ? Pouvez vous dresser un tableau ? Il y a eu une époque où l’on parlait dans la vallée de développement harmonisé en matière d’accueil, c’était novateur. Quel sera la stratégie de développement, dans quel contexte évolueront les structures commerciales dans l’avenir ?
  • Mr Pelieu : « il faut se rappeler les aides initiales, on vous a beaucoup aidé (en parlant des structures d’accueil associatif)… la philosophie de ma démarche en terme de qualité paysagère, l’intercommunalité a favorisé le tourisme, il n’est pas sérieux de penser à installer des industries… il y a plus d’ovins aujourd’hui qu’il y a 20 ans mais ça ne participe pas à l’entretien des haies, des paysages… grâce à son programme immobilier ça procure des richesses par la fiscalité et les taxes, seront les richesses de demain… les 4500 lits dans leur totalité sont intégrés dans ISO 4001 et 142001donc il existe une volonté environnementale … Nous avons reçu, à Rome, le label Discerno, (premier label européen de la responsabilité sociale et environnementale dédié aux entreprises publiques) qui récompense la qualité sociale et environementale de N’PY http://www.servirlepublic.fr/breves/309/label-europeen-discerno—les-sem-a-lhonneur
  • Dominique B. ( répond à Mr Martin) « On revient toujours sur le passé. Suis président du groupement pastoral et donc je monte régulièrement en 4×4, pour aider le berger, sur l’estive de Bassias qui est une estive difficile. Je voudrais savoir ce que dit l’étude du cabinet DIANEIGE ».
  • Yves : » Question à ARPAL : Vous dites q’il y a des choses positives mais qu’il y aurai une fuite en avant, est ce donc un débat politique ? Ou voulez-vous un vrai débat de société ? Les projets que vous contestez, était-il sur les programmes électoraux, si oui, vous y êtes-vous opposez à ce moment là ? »
  • Yann G. « Globalement on est d’accord sur ce qui a été fait, mais on est inquiet pour l’avenir, jusqu’au on va dans ce modèle là ? Notre Association s’est crée après les élections et sans rapport direct ou indirect avec celle-çi. Les gros projets sont portés par EPIVAL et ne sont donc pas tous dans les programmes électoraux. Trouver un équilibre dans le développement, mettre place des débats pour une volonté d’information et de participation de la population »
  • Frank Moriniere, administrateur d’Accueil Sans Frontières : « A.S.F et les cimades ont crées 10 emplois à plein temps, 7 ans de démarches et 30% de subventions d’equipements. Cet argent est public,pas la propriété de Mr Pelieu,donc ces associations ne se sentent pas redevables de ses aides. Nous remercions les collectivités. Je remercie ARPAL pour son engagement. Je trouve dommage que Mr Pelieu se sente toujours attaqué et devrait plutôt remercier la présence des gens aujourd’hui. Problème de système, la gestion politique ne convient plus, centralisation des projets, des emplois et cumul des mandats. Et si les gens ne s’engagent plus c’est parce qu’ils sentent une menace sur leur emploi. Donc, un grave problème d’écoutes et de dialogues.
  • Christine N. .. « usine de méthanisation peut être une idée pour développer une filière de traitement des déchets, utilisable pour les transports… »
  • Mr Pelieu : « le comité INTERREG IV a bénéficié à toute la vallée (revient sur natura2000), les propos du contrat de pôle sont des hypothèses de travail… en discussion avec la SHEM …projet d’aire d’acceuil, parking, camping, en fond de valée, puis ouvrir la montagne aux touristes par le téléphérique, réfection du refuge de la soula…pas de grands projets sur le haut-louron. ( énumère ses mandats et leurs intérêts pour la vallée), aucun des directeurs des services ont eu consigne particulière pour menacer des emplois…je ne touche pas un centime d’euros de mes mandats … Pour aller de l’avant il faut connaitre le passé…repositionner de val louron pour perenniser la station,étude en cours par DIANEIGE, quelques pistes en vue. ouverture en 1974, (devenu un gouffre financier, ex : la SEMAP met à disposition un dameuse a val louron, hors celle ci n’arrive pas à payer le loyer de l’engin, les actifs de peyragudes vendus pour combler les pertes de Val Louron )… La méthanisation dans la vallée, pas réaliste.
  • Christine : « je pense qu’une telle usine est viable dans la vallée, c’est à étudier. »
  • Mr Pelieu : » Une étude est en cours sur le département d’une usine à méthanisation à Bordères sur echez,et une usine de traitement des déchets à Bénac pour tout le département ainsi que 64 et 32 ! Même si reconnaît l’aberration du traitement des déchets si loin. Réflexion en ce moment au conseil général. Si une telle usine est réaliste et rentable dans la vallée du Louron, je le ferai !
  • Sylvie NEMOZ , travaille à la maison de Peyragudes : « avant je me voyais partir de la vallée. Je suis maintenant optimiste pour l’avenir de la vallée car j’ai vu ce qu’il y avait avant, de secrétaire je suis maintenant assistante de direction. Il faut faire confiance aux même personnes cela se passera bien, il faut donner des idées bien-sur. Parfois nous avons des discussions franches avec Mr Pelieu et je suis toujours là »
  • Thibaut A. « entendu des gens qui n’ont pas voulu prendre position car ils avaient peur pour leur emploi…le rapport de l’ ESAP soulignait l’absence de pratiques démocratiques…ex : votes à main levée, pas de réunion publique et l’absence de contre pouvoir et de propositions…. Pour se comprendre, il faut avancer ensemble vers l’avenir, en discutant sur les idées, s’écouter, entamons un dialogue collectif… Pourquoi pas un débat collectif, où tout le monde pourrai donner son avis, sur un développement global de la vallée ? »
  • Mr Pelieu :  » Vous vous situez dans l’opposition en parlant de contre pouvoir. Dans la réalité il y a un tourisme harmonieux, sans oublier le social. 14 ans d’échec majeur à Val louron à cause du tourisme social, dans le mur si cela avait continué comme ça … c’est un compromis entre libéralisme et le social, juste équilibre entre public et privé, trouver un compromis…personne n a voulu de la place de président d’EPIVAL… suis prêt à laisser ma place… ait souhaité garder la présidence de la SEMIP pour que la gestion des lits n’échappent pas a la vallée. Je n’ai pas menacé d’emploi, je vous laisse la salle …
  • Yann G. : exemple personnel : A trop vouloir en faire, les autres laissent faire et au bout d’un moment les autres se plaignent de ne pouvoir rien faire
  • Isabelle J. : je suis habitante de vielle louron, les propositions des élus ne sont ni audibles ni démocratiques… « 
  • Marcel C. membre d’arpal :  » à propos de Val louron, dans l’ UTN de peyresourdes : les télésièges et les téléskis qui sont demontées sur le haut de la station deviendra un manque pour les bons skieurs .cela sacrifie une grande partie du domaine..Val Louron plan débutant…. ne peut -on pas reprendre le type d’hébergement comme les villages vacances ?…villages acances plus d’emploi que les lits banalisés…Il faudrait créer un observatoire sur le remplissage des lits (toutes catégories) dans la vallée et existe t il un programme de projections sur l’avenir fait par EPIVAL ? »
  • Mr Pelieu : « je ne connais pas en détail l’UTN de Peyragudes, on paie les cabinets d’études assez cher ! Les remontées de Val louron sont obsolètes (…) et le réaménagement du haut de la station a coté 25 M Euros… le village vacances de val louron a rencontré des problèmes avec leur gestionnaires passés ex : le Lustou qui a vu passer des gestionnaires comme Léo Lagrange ( seul renouveau a tenu la route ) a pris le bouillon, …avec 1,4 millions de travaux ( dont 60% subventionnés et EPIVAL qui finance 40 %), on reste à moyen constant a Val louron…. Les lits banalisés ( à Peyragudes) sont des millions d’euros pour la vallée…il existe un observatoire départemental pour suivre les remplissages… le long terme pose questions »
  • Monique B, bergère et membre d’arpal : « Quel est l’impact du développement de Peyragudes sur l’activité commerciale de la vallée ? »
  • Mr Pelieu : “ …Peuvent être 4500 lits au total, sans doute 3500, peut être rien…commerces de bas complémentaires a ceux de haut, aujourd’hui l’activité commerciale de Peyragudes génère plus de 6 millions € C.A… les travaux procurent des milliers d’heures pour des centaines de salariés…. Nicolas Martin, tête chercheuse de la centrale de réservation… les opérateurs nationaux avec qui nous sommes partenaires sont des gestionnaires qui savent chercher les marchés et consolident ainsi l’économie locale …l’approche H.Q.E rapporte une plus value qualitative… la collectivité génère ainsi sa propre richesse…49% de participation d’EPIVAL dans les sociétés gestionnaires des lits….. rapporte une indépendance fiscale face aux charges que l’état transfère sur l’économie locale.
  • Laurence Bru : »…Cette richesse est au service de quel projet
  • MrPelieu : « aulocal »
  • Laurence : « une bulle protégée, les capitaux privés sont là pour la beauté de la vallée ? Ou est l’indépendance ? Qui maîtrise les capitaux ? normale que cela provoque des inquiétudes ? »
  • Mr Pelieu :… “ Pour les acheteurs privés des appartements leur intérêt est la défiscalisation et au bout de 9 ans nous reprenons la gestion de leur bien… ainsi 30% des lits vendus reviendront locatifs … une société d’économie mixte est aujourd’hui l’ outil juridique la mieux adaptée … ex avec EDF qui est actionnaire a 12% de la SEMIP ( après avoir eut des dissensions dans le passé avec EDF) et avec qui nous avons un partenariat actuel pour développer des projets … et en faire un outil fort pour l’économie valléenne… ex de balnéa avec 7 millions d’euros d’investissement, dont 50% subventionnés et 25 emplois, Balnea reverse l’intégralité de l’annuité d’emprunt , une opération blanche qui ne pèse pas un centime sur la fiscalité locale. Les travaux actuel de Balnea ont pour but des économies d’énergie »
  • Marcel C : ( ?) « le bureau d’études a t il rendu ses résultats sur Val louron ? »
  • Mr Pelieu : » Existe un rapport d’étapes sur un repositionnement ( ex : activités 4saisons), faire de Val louron une station avant gardiste, thématiques évoquées environement, montagne, découverte… bientôt un site internet d’EPIVAL où seront les comptes rendus… A propos des 1500 lits supplémentaires, sont une valeur ajoutée et une porte d’entrée pour la station de Peyragudes … Les 4500 lits au total sont une taille minimum et critique pour favoriser une animation de la station et pour équilibrer les finances… aussi une force pour équilibrer les faiblesses cote Agudes… A propos des bâtiments val, des espagnols vont l’utiliser pour faire des logements a vendre, cet argent plus un peu d’aides exterieures va participer au repositionnement de Val louron… la chambre régionale des comptes a souligné il y a 3 ans la richesse patrimoniale de la vallée … la dette par habitant est certainement importante mais la vallée a des acquis qui équilibrent. »
  • Michel Fanes, propriétaire de Louron sports, Val Louron : « Mr Pelieu est un homme qui aime sa vallée, seul élu a s’interresser au sort de Val louron, qu’il cherche à repositionner depuis 2004, il est dommage que je ne sois pas, et d’autres, concerté pour de nouveaux projets. Depuis le départ de Val, nous en subissons les conséquences financières. On a souffert d’un manque de travaux de pistes. Je suis inquiet sur la perte du chiffre économique des acteurs de la station. Nous sommes une vallée préservé. Cher beau-frère , avec ce que tu es arrivé à faire, tu devrais faire une présentation de l’ensemble ce que tu as fait pour la vallée et au delà. Ce débat participatif moi ça me plait. »
  • Isabelle J. : » Niveau de vie des gens de la vallée par rapport à tout cet argent ? « 
  • Mr Pelieu : “Je connais tes préocupations, michel, qui sont légitimes. Val qui a demandé à partir, perdait des sous….Difficulté à trouver un bon gestionnaire. Je suis absorbé mais ce débat public me donne l’idée de recommencer…. par rapport aux problèmes sociaux départementaux, nous n’en avons pas plus dans la vallée…. je n’ai pas voulu que Peyragudes finisse entre les mains d’Altiservice qui bazarde des stations, ex : Gavarnie, mais le choix a été que la collectivité reste maître d’œuvre, un choix politique… pour Peyragudes la masse salariale représente 30% du chiffre d’affaire de la station alors que pour Altiservice , 20% du C.A est redonné à la Lyonnaise . « 

18h 30 mot du président ARPAL qui clôt ce débat en nous fixant rendez-vous après la saison d’hiver pour un nouveau débat public sur le Louron et son avenir !
publié le 8 décembre 2008, par ARPALouron, Christine Noguès, Vincent Bertaud

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