Le Président Pélieu sommé de démissionner pour népotisme et conflit d’intérêts !


Michel PélieuLes Commissaires de la Chambre Régionale des Comptes ont épinglé la gestion de l’Association HPTE (Hautes Pyrénées Tourisme Environnement) et ont sommé M. Pélieu de démissionner de ses fonctions de Président d’Honneur de l’Association.

L’essentiel du budget de l’association HPTE, de plus de 4 millions d’Euros et alimenté à 85% par les fonds publics du Conseil Départemental, est consacré à la publicité et à la promotion du tourisme dans le département. Les Commissaires ont relevé dans la gestion de cette association, que la plupart des dépenses sont réalisées sans appel d’offre et sans contrôle.

En plus de cette gestion budgétaire, il lui est reproché de prendre toutes les décisions avec sa fille Directrice de l’Association, sans en rendre compte à qui que ce soit.

Les commissaires ont relevé le conflit d’intérêts entre la présidence d’honneur de HTPE et la présidence du Conseil Départemental et ont exigé que M. Pélieu n’interfère plus dans la gestion de cette association. Ils ont en outre précisé que ces dysfonctionnements pourraient relever du pénal.

Vous trouverez tous les détails dans le rapport officiel sur le site de la cours des comptes.

 

Par ailleurs, la Dépêche du Midi, explique dans un article que la gestion de la Station de Val Louron est également épinglée pour l’attribution des activités de déneigement à l’entreprise SLTS. On peut constater l’élégance de la défense du Président du Conseil Départemental qui peut se résumer par : c’est pas moi, c’est la faute des autres !

Extrait de l’article de La Dépêche du Midi en réponse aux injonctions des Commissaires :

« …Concernant le marché de déneigement et déverglaçage de la route d’accès à Val-Louron, Michel Pélieu précise que ce lot a été sous-traité par l’entreprise de son fils Jean-Christophe, à tort, à la régie de Val-Louron, ce qui n’est pas possible car elle ne possède pas l’autonomie morale et financière. «Cela a échappé à tout le monde, y compris au contrôle de la légalité de la préfecture. Pour être dans les clous, le marché aurait dû être sous-traité à la communauté de communes de la vallée du Louron… »

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