Malheur à qui brise l’omerta : 3ème partie


Michel PélieuEt la Démocratie dans cela ?

Oui la démocratie va très mal quand les responsables politiques contournent la loi, quand une personne cumule autant de pouvoirs économiques et politiques dans un mélange des genres inquiétant ! Les questions surgissent sur le rôle joué par les institutions étatiques et les pouvoirs de contrôle :

  • Quand on ne saisit pas qui de droit pour une expertise plus approfondie et systématique sur les manquements à la loi de la part des élus locaux, sur les dépenses publiques et sur les marchés publics suite à un constat de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes.
  • Quand on ne s’inquiète pas systématiquement à partir des remarques de la Chambre Régionale des Comptes de vérifier la fiabilité des estimations des lots de marchés publics, les contrats entre bénéficiaires des lots et sous-traitants, l’éventualité des ententes entre eux… ou des interférences familiales !
  • Quand la Cour de discipline budgétaire et financière, à notre connaissance n’est pas saisie.
  • Quand le procureur de la République ne répond pas à la plupart de nos plaintes pourtant fondées uniquement sur des faits dont nous avons la preuve.
  • Quand la presse est sous influence !

Et la justice dans tout cela ?
En tout état de cause, nous ne sommes pas en situation d’égalité devant les tribunaux. Il nous faut beaucoup prouver pour avoir quelque chance d’être entendus ! Il faudrait avoir un pouvoir d’expertise et d’investigation que nous n’avons pas. Bien sûr, nous nous posons des questions quand la Justice reconnaît les manquements à la loi comme pour la réalisation de la route de Pla Loudic et ordonne une simple régularisation à postériori, quand le contournement de la loi a été avéré ! Quand, dans le cadre de la Cour d’appel, les observations de notre avocate n’ont pas été transmises à la partie adverse, ce qui a limité le débat contradictoire.

Alors oui, c’est très bien que cette vidéo ait fait le buzz !

Dans la Vallée du Louron, ce système de népotisme, de contournement de la loi et d’intimidations pèse sur les citoyens. Gare à ceux qui le dénoncent… menaces et insultes s’abattent sur les opposants.
Nous avons eu tort de ne pas déposer systématiquement une main courante à chaque incident ou même des plaintes, car certains événements étaient très graves. A force de diaboliser les personnes ou associations qui ne font pas allégeance, un degré supplémentaire a été franchi récemment par un tiers avec menace de mort sur un membre de notre Conseil d’Administration. Une main courante a été déposée et le membre du CA Arpal a été entendu par la gendarmerie.

Désormais, nous agirons systématiquement de même à chaque incident.

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